Deux nouvelles séries de Royal Oak Rainbow d’Audemars Piguet : un défi de taille !
Pour célébrer les 50 ans de son modèle iconique, la Manufacture suisse Audemars Piguet lance deux séries de dix garde-temps aux couleurs de l’arc en ciel.
Audemars Piguet en met plein la vue avec ses deux séries inédites de sa Royal Oak Rainbow automatique. Bien sûr, il faut mettre les deux séries des dix montres côte à côte pour admirer le spectre complet de l’arc en ciel. Mais un seul garde-temps est un spectacle éblouissant en soi !
Que la couleur soit !
La couleur a déjà fait long feu dans la joaillerie : diamants, rubis, émeraude ou saphir ont été utilisés, dans un premier temps, pour embellir les créations féminines d’Audemars Piguet. La montre Tutti frutti vendue en 1929 était ornée de diamants, d’émeraudes, de rubis et de saphirs bleus et jaunes, taillés à la main en forme de fruits et de feuilles ! Pendant les années folles, la montre Lucerne alternait diamants et saphirs bleus taillés en baguette. Les pierres naturelles ont ensuite égrené le temps, enluminant les cadrans en œil de tigre, lapis-lazuli, aventurine ou grenat. C’est dans les années 1980 que la Manufacture ouvre son propre atelier de joaillerie pour une créativité sans limite : Diamond Trilogy, Sapphire Orbe brisent ainsi les codes traditionnels des montres serties.
Un travail de titan
La Manufacture réinvente l’arc-en-ciel avec deux séries de dix garde-temps, chacun serti d’une variété de pierre dans les tons vifs de rouge, jaune, vert, bleu, mauve, rose ou orange. Sur chaque montre, 861 pierres de taille identiques arborent la même nuance de ton, sélectionnées et taillées pour offrir une couleur pure et intense. L’approvisionnement a nécessité une année de travail ! L’homogénéité, la pureté et la naturalité de chaque pierre a fait l’objet d’un contrôle drastique.
Sertissage invisible
L’entreprise Salanitro, partenaire de longue date de la Manufacture, a réalisé le sertissage qui a nécessité un mois et demi de travail par série. Dix artisans qualifiés ont été formés pour cette technique haut de gamme. Le sertissage invisible sur le cadran et les maillons du bracelet consiste à réaliser des minuscules rainures dans chaque baguette de pierre pour permettre leur insertion sur un rail invisible installé sur le composant en or. Les pierres semblent associées entre elles comme par miracle. Pour peaufiner cet exploit technique et esthétique, les pierres ont été taillées en forme de baguettes de 179 tailles différentes et les angles polis à la main. Un travail d’orfèvre !
Des calibres de dernière génération
Les pièces de ces deux séries sont animées par deux calibres automatiques heure, minute et seconde sans indication de date. Les références de 37 mm sont équipées du Calibre 5909 de dernière génération de la Manufacture. Le mouvement bat à une fréquence de 28 000 A/H avec une réserve de marche de 60h minimum. Les modèles de 41 mm sont dotés du Calibre 4309, le plus récent développé par Audemars Piguet dans ce diamètre. Leur réserve de marche monte à 70h. Les deux mouvements qui arborent les finitions emblématiques de la Haute Horlogerie peuvent être admirés à travers le fond saphir.
Emeraude, rubis, tourmaline, tanzanite, tsavorites, chrysobéryls, spessartites : les pierres, dont certaines rarement utilisées en Haute Horlogerie, offrent des jeux de lumière inédits avec cette architecture multifacette d’une facture exceptionnelle. Du grand art !
Photo : Royal Oak Automatique 41 mm pavée de 861 tsavorites taille baguette (42,7 carats pour l’intégralité de la montre)